Live @ Las Vegas
Rien n'est plus impressionant sur ce fabuleux concert (mon préféré) que ce qu'on a écrit dans la presse :
Live @ Beitedin
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sortie 01 mai 2001 (Virgin / Virgin) |
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| Pendant libanais de l’égyptienne Oum Kalsoum, Nuhad Haddad, dite Fairuz (turquoise), symbolise à la perfection à 66 ans ce que fut et reste le Liban : un creuset. De culture chrétienne syriaque, et après d’incontournables gammes dans les chœurs de la radio nationale libanaise, Fairuz s’est très vite essayée (années 50) aux influences croisées de la variété, du jazz, des chansons légères occidentales, et de la musique classique arabe. Attentive à toutes les confessions de son pays, elle s’est produite en Europe et aux Etats-Unis certes, mais surtout au Maghreb ou dans les pays arabes, et ce en pleine guerre civile, ce qui lui a conféré une dimension de symbole national, d’où l’accueil extatique réservé à la cantatrice lors de ces concerts libanais d’août 2000 au Palais de Beiteddine. Les vivats du parterre ne font qu’illustrer la popularité trans-générationnelle d’une chanteuse, qui, accompagnée de plus de cinquante musiciens français, russes, arméniens et libanais, plonge avec délice dans les incunables composées par son fils, son mari, son beau-frère. Certes, les orchestrations parfois hollywoodiennes n’échappent pas toujours à une grandiloquence indigeste. Les préludes et autres ouvertures constituent en particulier un summum de clinquant pailleté. En revanche, dès qu’elle prend possession de la scène, campée, hiératique, en son centre, la diva invente en quelques vocalises un univers de désenchantement, d’abandon ou de mélancolie. Fairuz est sans conteste la plus grande interprète contemporaine de musique arabe.
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